jeudi 19 mars 2015

La gaieté

Pauvre petite Justine ! Comme nous sommes heureux de la retrouver, et de tout coeur nous souhaitons que cette gaieté qu'elle revendique, à juste titre, perdure, à présent qu'elle doit assumer à son tour son rôle de mère,  rôle le plus beau du monde !
Dans ce roman très attachant, elle nous fait revivre son enfance, son adolescence, avec des mots forts et justes, qui nous attendrissent au plus haut point.
Son enfance fut oh combien difficile, entre sa mère certes aimante, mais qui ne savait pas témoigner cet amour, étant elle-même encore infantile et surtout complètement irresponsable. Comment éduquer un enfant alors que sa propre vie n'est partagée qu'entre l'alcoolisme, la drogue, les divers amours  ? Bien sur,  sa disparition a laissé un énorme vide dans la vie de Justine, mais était-elle  plus présente lorsqu'elle était en vie ?  Ce vide a malheureusement toujours existé, et Justine nous explique avec beaucoup de sentiments que parfois, elle devait jouer le rôle de mère, en écoutant et consolant la sienne à la dérive. Pouvait-il alors, exister une harmonie possible ? Certains passages sont très émouvants.
Bien qu'aimant tendrement Justine, son père  était souvent absent, attendu ses nombreuses obligations professionnelles, et le défilé des nombreuses belles-mères successives, même parfois méchantes, ne permettait nullement à l'adolescente d'alors, de se construire.
A ce jour, Justine est mariée, nous partageons avec elle, le bonheur de ses maternités, et ses angoisses de jeune maman. Nous constatons qu'elle dispense avec joies et applications un amour sans restriction à ses enfants, et bien que parfois maladroit, celui-ci est présent.  Nous lui souhaitons donc une gaieté journalière bien méritée.

1 commentaire:

  1. Justine Lévy nous livre sans fard son expérience de la maternité, son anxiété maladive et ses traumatismes d'enfant.
    Un témoignage douloureux et sincère en forme de thérapie.
    Un beau livre sur la transmission, bien écrit qui se lit d'une traite mais pas gai.
    Chantal

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