lundi 10 août 2015

Un goût de cannelle et d'espoir

Ce livre est un pur moment de bonheur ! Selon Tatiana de Rosnay, "ce roman est un bijou", déchirant, passionnant il nous apporte toutefois, une leçon de courage et de tolérance.
L'histoire commence en Allemagne en 1944. Les Schmidt sont boulanger-pâtissier et malgré les restrictions de l'époque, les odeurs de pains chauds et croustillants se répandent aux alentours du magasin. 
La jeune Elsie a 16 ans et vit d'insouciance, entourée par des parents aimants et patriotes. Joseph est son prétendant, c'est un gradé de l'armée nazie. Sa soeur aînée, Hazel a quitté le domicile car elle est volontaire au Lebensborn, idée d'Hitler, afin de "produire" de véritables petits ariens de race pure ! Cette partie nous renouvelle ce terrible engagement de cette idéologie démente. Pourtant, un soir de Noël tout bascule. Un petit garçon juif, évadé des camps, vient frapper à la porte d'Elsie qui le recueille et le cache dans le plus grand secret. 
60 ans plus tard, au Texas, des  odeurs  enivrantes de pain et cannelle s'évadent d'une boulangerie pâtisserie, il s'agit de celle d'Elsie. Comment en est-elle arrivée là ?
Une journaliste Reba Adams du magazine Sun City, désirant faire un article sur ce type de commerce au moment de Noël, cherche à joindre Elsie, et  fait la connaissance de sa fille. Petit à petit, la confiance s'installe entre les 3 femmes et nous apprenons ainsi la suite de la vie d'Elsie, face aux tourments de l'histoire.
Un récit parfois bouleversant, où  surgissent des odeurs mêlées, de pain d'épice, de glaçage au miel et de graines de carvi.  Mes narines en frémissent encore !
Et la cerise sur le gâteau, certaines recettes des Schmidt sont proposées en fin de livre.

dimanche 2 août 2015

Dans son propre rôle

Me voici bien partagée ! En effet, je ne fus pas enthousiaste pendant cette lecture, car si les scènes de la vie quotidienne dans l'Angleterre de 1947, m'ont beaucoup appris,  j'ai ressenti de l'ennui dans certains passages.
Deux femmes ont une passion commune l'opéra. L'une Fenella, muette suite à un mystérieux traumatisme, est domestique dans une riche demeure aristocratique, l'autre Jeanette, est une veuve de guerre inconsolable, qui travaille dans un grand hôtel. Elles évoluent dans 2 classes différentes de la société de l'époque, où les castes sociales ne se mélangent absolument pas.  Un courrier destiné à une cantatrice,  suite à une erreur d'adresse, les fera se rencontrer. Toutefois, une amitié ne parviendra pas à naître entre ses deux femmes enfermées dans leurs problèmes respectifs, car pour faire éclore un sentiment d'amitié, il faut une confiance respective et surtout un besoin de partage. Chacune cheminera donc vers son destin enrichie malgré tout par cette rencontre.