mercredi 19 octobre 2016

FATUM

C'est avec un grand plaisir que nous retrouvons cette auteure que nous aimons tous, et qui sait si bien nous conter le destin des femmes, à différentes époques de l'histoire.
Dans ce roman, nous faisons un énorme retour en arrière, puisque le récit se déroule à la fin de la première guerre punique, soit 241 ans avant JC.
Daphné 19 ans,  d'origine carthaginoise par son père, grèque par sa mère est heureuse. Elle vit en Sicile entourée de ses grands parents aimants qui l'ont élevée. Elle adore son île qu'elle parcourt savourant ses odeurs de garrigue, aimant particulièrement le coucher de soleil au moment où les vagues prennent un ton rosé, les matins au ciel bleu intense, les maisons au ton immaculé, le vert luxuriant  des oliviers et des vignes qui grimpent sur les collines.
Pourtant bientôt son bonheur bascule, l'île est envahie par les romains. Daphné perd ses grands parents, son statut de riche héritière, et la liberté. Bien sur, elle hait cet usurpateur, mais se sent malgré elle, attirée par le tribun Lucius Priscus, qu'elle apprend à connaître petit à petit.  Cet attrait étant réciproque, les 2 jeunes gens sont amoureux. Son choix est très critiqué par ses congénères, malgré cela ils décident de se marier, après avoir levé et découvert les voiles mystérieux de leurs vies antérieures. Daphné entrevoit son avenir avec sérénité, mais le cheminement du destin n'est pas toujours celui dont nous rêvons.
"L'âme (où le coeur) a des illusions comme l'oiseau a des ailes, c'est ce qui la soutient."
Très belle lecture avec toujours ses entêtes de chapitres qui nous préparent au récit à venir.

1 commentaire:

  1. "Sicile 264 avt J.C. Alors que débute la guerre entre Rome et Carthage, la première guerre punique ; une année dans la vie de Daphnée, jeune héritière orpheline de 18 ans, marquée par la fuite, la prison et la découverte de l'amour". Le nouveau roman de Nicole Voilhes, agrémenté par des citations en français de grands auteurs grecs et latins nous emporte dans une époque oubliée et nous emballe encore une fois.
    Chantal

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