Comme je fus impatiente dans l'attente du dernier ouvrage de cet auteur que j'affectionne particulièrement Puis je vis enfin le livre à la vitrine de mon libraire, oh joie ! Une nouvelle fois, ce récit plein de poésie et de coups de gueule sur l'actualité actuelle, fut un plaisir.
L'histoire se déroule au moment des manifestations des gilets jaunes, dans ce climat très tendu,
Pierre est l'un d'eux. Le coeur plein de haine contre l'injustice dont il se sent victime, et la hargne ressentie contre son fils Geoffroy, autiste, qu'il rejette par lâcheté, font éclater sa violence.
Geoffroy, l'enfant éternel, ne peut vivre calmement que dans sa bulle, où tout doit être ordonné puis classé par couleur,
Louise, la mère douceur, la mère douleur, dont le sourire à travers les larmes, semble oublier les tracas du monde, naufrage dans sa vie professionnelle,
Djamila aux yeux véronaise, est l'amie de Geoffroy. La douceur du garçon la rassure et efface l'inquiétude causée par la différence dans la vie quotidienne, ainsi que la convoitise des hommes,
Puis Hagop Haytayan le bienheureux homme des bois, traverse la vie des enfants comme un étoile afin de les guider.
Le clin d'oeil du titre à Aragon très à propos, fait espérer des jours meilleurs et chuter la désespérance. Car la couleur orange est signe de joie, provoque l'énergie et parfois même le triomphe....
Très bon livre.