jeudi 31 juillet 2014

Son carnet rouge

L'auteure nous narre dans plusieurs petits récits, les réactions totalement différentes de femmes, devant l'adultère.
Nous assistons donc au pardon sans contrepartie, au renoncement sans concessions, à la résignation désespérante, à l'acceptation calculée ou à la révolte machiavélique !
Ces délits conjugaux décrits avec une telle légèreté et un tel humour, nous amusent, nous enchantent, nous agacent, et nous poussent parfois à la révolte. Bref, nous rions beaucoup.
Car il est bien connu que le contenu de l'assiette de la voisine (même du voisin) est fort plus appétissant que le contenu de la sienne. En plus la tentation est un élément jouissif pour certains qui ne souhaitent pas mourir dans l'ignorance. Pour ce chapitre, se rapporter à Eve, notre ancêtre, car après tout c'est elle qui nous a ouvert la route.
Il convient également de se méfier des techniques modernes, genre SMS, toky-baby, répondeur, car ils sont à l'origine de découvertes qui peuvent entraîner au désespoir ! Tout dépend dans quelle catégorie vous vous placez.
Livre qui détend, facile à lire pour cet été, sous le soleil de plomb de nos vacances. (Ne pas oublier de renouveler la protection solaire toutes les 2 heures).
Dorimène attend vos divers avis.

lundi 14 juillet 2014

La crue de juillet

IL y a fort longtemps que je n'avais connu un tel ennui en lisant un livre !
Ma première lecture datant du début d'année, et devant les arguments louables qui me furent prodigués, j'en tentais une nouvelle.  Mes impressions furent identiques à la première. Encore pire, connaissant l'histoire, mes attentes restèrent sans espoir et mes découvertes négatives. 
L'histoire est fort ténue, Thérèse jeune journaliste, en presque rupture avec son employeur qui la rémunère en espèces, arrive dans un pays (sans doute  un pays de l'est ?) afin de rencontrer un peintre célèbre, mais rien ne se passe comme prévu. Son ami chez qui elle devait loger est absente, et, les jours précédents,  de violents orages ont provoqué une crue du fleuve, occasionnant un accident,  dans lequel périrent une mère et son enfant. L'ambiance étant donc plus que morose. Thérèse traîne son ennui, sa tristesse, lorsqu'elle croise dans un restaurant, un homme qui lui plaît beaucoup. La conversation s'engage, il y a plusieurs rencontres,  elle le poursuit, le harcèle, et va faire pipi dans un parc (ce passage comporte de nombreux détails) après qu'il l'eut repoussée. Tout cela dans une grisaille infinie, avec le fleuve toujours omniprésent.
Lui aussi est un homme a problèmes, sa mère étant folle et son épouse n'a plus toute sa raison. De quoi être effrayé par les femmes. Bref une histoire floue s'engage entre eux qui se terminera bien (enfin...) lors d'un concert.
Je renouvelle que ce commentaire n'engage que moi, car je sais que cette auteure est reconnue, sans doute ne suis-je pas assez moderne pour ce genre de littérature contemporaine.
A bientôt pour une prochaine lecture.