dimanche 27 décembre 2020

Là où chantent les écrevisses de OWENS Délia

    • Dorimène a décidé que cette horrible année devait se terminer sur une belle histoire ! Aussi, elle vous propose  une magnifique lecture, remplie de poésie, bien que de tristesse, un texte magique ! C'est l'histoire de Kia, que tous les habitants de la ville proche, Barkley Cove, en Caroline du Nord, appelle "la fille des marais" car c'est là qu'elle vit, entre terre et océan, dans une nature riche et flamboyante qui lui apprendra tout, et surtout à survivre.
    • En effet, cette sauvageonne vit seule dans une cabane déglinguée, l'abandon étan son quotidien. Elle est âgée de 6 ans lorsque sa mère s'enfuit afin d'échapper à son mari très violent et alcoolique, bientôt suivie par ses frères et soeurs aînés. Son père disparaitra également à son tour, on ne sait pas vraiment comment. Et voilà cette petite fille débrouillarde, à l'écoute de la nature, (l'auteure lui voue un véritable hymne) en marge des êtres humains de la ville qui prefèrent l'ignorer. Elle va grandir en osmose avec elle, connaissant chaque plante, chaque animal, chaque coquillage. Elle fera la rencontre de Tate, jeune homme  attentif, patient, qui parviendra à lui apprendre à lire et à écrire. Ce sera sa 1ère histoire d'amour.....Cependant, Tate l'abandonnera aussi à son tour, car il doit poursuivre ses études à la ville. Le choc est rude pour Kia, l'absence est douloureuse, la solitude se réinstalle. Pourtant, après des hésitations, elle se laissera berner par les promesses de Chase, qui lui fait miroiter une vie bien meilleure.
    • Son rêve se brisera encore une fois, car un drame survient. Après rebondissements, une enquête pour meurtre la fera retourner à sa solitude. Mais...(A Lire la suite) Ce livre dont on ne peut se détourner, m'a fait penser au "Prince des marées" de Pat Conroy, qui lui se déroule en Caroline du Sud, sans doute à cause de la similitude des paysages. ; 
    • Ce roman qui a conquis des millions de lecteurs saura aussi vous conquérir, j'en demeure persuadée. 

dimanche 6 décembre 2020

Sous le parapluie d'Adélaïde de Romain PUERTOLAS

 Dans son nouveau roman, l'auteur poursuit sa lignée d'écriture semblable à "La police des fleurs des arbres et des forêts", pour notre plus grand plaisir ! Ambiance surannée des années antérieures, pour cette enquête menée, par l'avocate nommée d'office, selon la procédure de l'époque. La scientifique n'intervenait pas encore  comme dans les feuilletons télévisés.....Car, il y eut crime.

En effet, le 25 décembre, une grande partie des habitants de M, sont réunis sur la place de la ville, sous la pluie, afin d'assister au spectacle de Noël. Or, Rose Rivière, jolie jeune femme, est assassinée, sous les parapluies ouverts, mais personne autour d'elle, prétend avoir vu ou entendu quelque chose !

L'auteur s'amuse avec nous, tandis que l'intrépide avocate enquête afin de confondre le meurtrier. Nous allons de ricochets en rebondissements, les apparences trompeuses dégagent tantôt de l'amusement, tantôt de l'attachement. Tous les personnages étalent leurs vies et nous allons de découvertes en découvertes absolument imprévisibles ! Le mystère reste entier jusqu'àux dernières pages du livre, selon l'habitude de l'écrivain, et là un véritable coup de maître. Stupéfiant  !

Un très bon divertissement.



mercredi 25 novembre 2020

Les secrets de ma mère de Jessie BURTON

Dorimène est une inconditionnelle de cette auteur britannique dont elle a lu les 2 précédents romans. Elle les avait commentés avec enthousiasme; Ce qu'elle renouvelle ce jour. 

Elle sortit éblouie de ce dernier ouvrage, car l'auteure manie sa plume avec aisance afin de nous conter une histoire attachante de 3 femmes, aux différents charmes indescriptibles.

une nouvelle fois, l'action se déroule sur 2 périodes :

De nos jours, Rose, la trentaine, un peu paumée, au caractère incertain, à l'avenir cahoteux, au compagnon sans grande ambition,( mais l'aime-t-elle encore ?) cherche désespérément qui fut sa mère qui l'abandonna alors quelle n'avait que quelques mois.  Elevée par un père aimant, elle ne parvient pas à obtenir des indices pour avancer . Fut elle aimée par celle-ci ?

Dans  les années 80, Elise, jeune anglaise,  la mère de Rose, rencontre Connie, femme déterminée,  plus âgée qu'elle, auteure reconnue, belle, distinguée et ensorcelante. Elles tombent amoureuses, et partent pour Los Angeles, car le dernier livre de Connie doit être adapté au cinéma. Ici, les descriptions du milieu cinéma ainsi que les vies d'artistes, sont une réussite ! Car comme dans ses précédents livres,  l'auteure est experte dans ce genre de portraits. Toutefois, Elise,  se lasse de cette ambiance de mensonges sous les étoiles artificielles et déraille avant de disparaitre sans prévenir.

Rose subrepticement parvient à rencontrer Connie, devenue auteure oubliée car retirée volontairement de la vie littéraire,  mais les échanges sont douloureux et chacune d'elle parviendra-t-elle à trouver sa véritable identité ?

Le texte est limpide, romanesque, les personnages perdus sont extrêmements émouvants. Les hommes sont pratiquement absents et la psychologie féminines est fort bien étudiée.

A lire absolument.




A lire ou relire :

- Miniaturiste

- Les filles au lion

dimanche 8 novembre 2020

Reines de sang de Philippa GREGORY

 Ce livre est un véritable cadeau pour les amateurs d'histoire, il est fait pour eux,  mais n'est toutefois pas interdit aux autres.

Par le passé, j'avais déjà évoqué cette auteure, dont les écrits sont d'une grande qualité. Passionnée par les Tudor et les Stuart, elle vient une nouvelle fois décortiquer ces règnes et nous apporte de nombreuses précisions sur la conditions des femmes de cette époque (16e siècle).

Ce roman traite sur 700 pages, de la vie de 3 soeurs,  Jane, Catherine, Marie, qui sont cousines de Marie et Elisabeth, toutes 2 filles du terrible Henri VIII, le Barbebleu aux 6 épouses , et qui furent reines successives et rivales leur vie entière !

Des 3 soeurs, pour ma part, je ne connaissais que Jane Grey, femme forte, fervente protestante, érudite accomplie, éduquée par Catherine Parr.  Elle termina sa vie sur l'échafaud plutôt que de renier sa foi.

Ses 2 autres soeurs ont pourtant un parcours également interessant et il est surprenant que leurs noms ne soient pas ou peu mentionnés dans les livres d'histoire. Leur ténacité, ainsi que la volonté de vivre selon leur coeur dépeint les difficultés rencontrées par les femmes à cette époque face aux hommes. La jalousie, la cruauté de Marie et d'Elisabeth sont sans fin envers leurs cousines. Sans doute un riche héritage !

Marie, (que je découvre), de  petite taille, à la volonté farouche, me plait beaucoup car elle ose porter des jupons rouges sous ses jupes noires.....

A lire sans hésitation.


mercredi 28 octobre 2020

Comme un empire dans un empire d'Alice ZENITER

 C'est avec impatience que j'ai commencé cette lecture ! Car en effet, les précédents ouvrages commentés préalablement sur "Les lectures de Dorimène"étaient pour moi, de forts agréables moments, passés avec cette auteure. J'aime son style d'écriture, chaque phrase est affilée, ciselée même, et bien construite.

Son dernier roman est une chronique sociale de notre époque, où informations, désinformations, se succèdent sans interruption. Les gilets jaunes sont aussi mentionnés

Dans ce monde en devenir, "il faut que quelque chose change", est le credo des 2 héros en mal être. Fiction réaliste où la jeune génération se cherche face à la violence ainsi qu'a l'incertitude quotidienne. Leur seul point commun est leur âge : ils ont 30 ans.

Antoine est assistant parlementaire et il entre bientôt malgré lui, dans le jeu des politiques. Pourtant il conserve en lui, l'espoir d'écrire un livre sur la guerre d'Espagne.

L, c'est ainsi qu'elle se définit, est hackeur, plutôt clandestine mais engagée pleinement. L'arrestation de son compagnon qui a effectué des malveillances informatiques sur une société connue, lui ait perdre tous repaires . Elle angoisse, se sent épiée, ne parvient plus à se contrôler.

Avec forces détails, l'auteure certes fort bien renseignée sur le sujet, nous raconte le fonctionnement du piratage informatique. Et cela m'a paru assez ennuyeux. Pour moi l'ordinateur est un outil pratique, sans plus. Trop de détails, de précisions, alourdissent l'histoire. Dommage, car la critique de notre société actuelle était parfaite.




A lire ou relire :

-Sombre dimanche

-Juste avant l'oubli

-L'art de perdre


mardi 6 octobre 2020

La peste d'Albert CAMUS

 Cet été m'a permis de relire cette oeuvre que j'avais étudié au lycée, il y a quelque années (Ici pas de sourires narquois !)

Ecrit en 1947, ce livre fut le 1er succès littéraire de cet auteur. Mes souvenirs étaient bien sur, cette invasion de peste, mais aussi le fait que la ville où se déroulait l'histoire, Oran, était laide et tournait le dos à la mer, ainsi que cet homme  déplorable, qui de son balcon, s'amusait à cracher sur les chats du quartier, un véritable outrage !

Tout commence lorsque le docteur Rieux découvre un rat mort sur son palier. Informé, Monsieur Michel, concierge, déclare en avoir découvert également plusieurs Sans doute des plaisantins. Quelques jours plus tard, alors que le docteur Rieux accompagne sa femme à la gare, afin qu'elle se fasse soigner dans une ville voisine, il apprend  par la presse, avec stupeur , que 6000 rats sont morts dans la ville. l'inquiétude puis l'angoisse s'installe : le virus de la peste est présent. Le docteur Rieux harcèle la municipalité afin de lui faire prendre conscience de la tragédie qui se propage avec grande vitesse. La ville, se replie sur elle-même, elle s'isole. Les habitants ne peuvent plus communiquer avec leurs proches , la peur vire à la panique .

Rambert, un journaliste tente par de nombreux moyens de regagner Paris, tandis que Cottard, citoyen suicidaire éprouve un véritable plaisir devant le mal qui se répand. Tarrou fils du procureur tient des notes sur l'évolution de la maladie, puis se met au service du docteur Rieux pour la mise en place d'un service sanitaire. Le père Paneloux lui, analyse la situation comme "l'expression du châtiment divin".

Alors que l'été s'installe, l'épidémie redouble d'intensité. Les morts sont enfouis dans une fosse commune. Pour les habitants la tension est à l'extrême, entre  pillages et révoltes qui se multiplient. Vient la résignation, plus d'illusions, l'espoir s'enfuit.

En janvier, le mal régresse, le docteur Rieux apprend que sa femme est décédée.

Un mois plus tard, les portes de la ville s'ouvrent, la terrible épidémie s'enfuit. Toutefois, le docteur Rieux rappelle qu'elle peut à nouveau intervenir à tout moment.

La similitude avec ce que nous avons vécu les mois derniers et que nous vivons  est grande d'où la lecture ou relecture de cet ouvrage afin de réfléchir sur "la précarité de la condition humaine"


dimanche 27 septembre 2020

Un jour viendra couleur d'orange de Grégoire DELACOURT

 Comme je fus impatiente dans l'attente du dernier ouvrage de cet auteur que j'affectionne particulièrement Puis je vis enfin le livre à la vitrine de mon libraire, oh joie ! Une nouvelle fois, ce récit plein de poésie et de coups de gueule sur l'actualité actuelle, fut un plaisir.

L'histoire se déroule au moment des manifestations des gilets jaunes, dans ce climat très tendu,

Pierre est l'un d'eux. Le coeur plein de haine contre l'injustice dont il se sent victime, et la hargne ressentie contre son fils  Geoffroy, autiste, qu'il rejette par lâcheté, font éclater sa violence. 

Geoffroy, l'enfant éternel, ne peut vivre calmement que dans sa bulle, où tout doit être ordonné puis classé par couleur,

Louise, la mère douceur, la mère douleur, dont le sourire à travers les larmes, semble oublier les tracas du monde, naufrage dans sa vie professionnelle,

Djamila aux yeux véronaise, est l'amie de Geoffroy. La douceur du garçon la rassure et efface l'inquiétude causée par la différence dans la vie quotidienne, ainsi  que la convoitise des hommes, 

Puis Hagop Haytayan le bienheureux homme des bois, traverse la vie des enfants comme un étoile afin de les guider.

Le clin d'oeil du titre à Aragon très à propos, fait espérer des jours meilleurs et chuter la désespérance. Car la couleur orange est signe de joie, provoque l'énergie et parfois même le triomphe....

Très bon livre.


jeudi 3 septembre 2020

Miroir de nos peines de Pierre LEMAITRE

L'auteur est encore une fois au sommet de son art avec ce roman qui termine la trilogie de "Au revoir de là haut" Goncourt 2013. Il poursuit la folie des hommes dans cette période dramatique de  notre histoire, en 1940, là où bien souvent les héros se sont transformés en lâches.                                                             
Nous retrouvons le personnage de Louise, alors petite fille dans le 1er opus, qui est maintenant une jeune institutrice un peu obsédée avant tout, à la recherche d'un géniteur pour l'enfant quelle désire ardemment.
- Gabriel et Raoul se rencontrent au front. 2 personnalités totalement opposées, Gabriel le pur, et Raoul petit escroc écorché vif en oubli de son enfance.
- Fernand le garde mobile grand sentimental.
- Jules un homme éléphantesque rempli de tendresse.
- Ainsi que Désiré, multi personnages au coeur aussi grand que l'imagination.
- Tous, aussi vrais que nature, nous emportent dans l'émotion, le rire, la compassion et même la révolte, en nous faisant regretter qu'il s'agisse du dernier tome de cette trilogie. 
Un très bon moment de lecture.
Je remercie l'auteur car il m'a fait découvrir un nouveau verbe, désuet certes, mais que je ne connaissais pas, et mon amour des mots fut comblé : APPAROIR. En  aviez vous connaissance ? Répondre sans mentir bien évidemment..... 

vendredi 7 août 2020

PASTEL d'Olivier BLEYS

Mi roman, mi conte, l'auteur nous entraine en Albigeois au XVe siècle.
Simon travaille avec son père qui est un Maître teinturier fort apprécié et écouté par son entourage. Son enseigne "Au Caméléon", fait accourir de nombreux et fidèles clients. Il produit l'écarlate, couleur rouge des vêtements royaux ainsi qu'ecclésiastiques . D'ailleurs, Simon est prédestiné à cette couleur, puisqu'il est né avec une tache rouge sur le visage. Signe incontestable que son destin est tracé.
Pourtant, lors d'une ballade en forêt, il découvre dans une petite chapelle, une vierge drapée dans un manteau d'un bleu éblouissant ! Il se trouve subjugué par cette magnifique couleur. Vint ensuite la rencontre d'un marchand de pastel  qui va changer sa vie . Avec enthousiasme, Simon apprend à connaître le pastel cette herbe qui fut un ancien remède, qui se trouve être un fourrage indifférent aux changements climatiques et qui permet d'obtenir après plusieurs manipulations " le bleu." Il décide donc d'abandonner l'atelier de son père pour se mettre à fabriquer le pastel. Toutefois, cette décision ne sera pas sans conséquences, car on mentor  sibyllin est fourbe et ne pense qu'à amasser l'argent au détriment  de Simon qui travaille avec acharnement. De plus, il possède une fort belle et coquine épouse ! L'enfer ouvre ses portes et de malheureuses étapes se succèdent dans la vie de Simon le naïf.
Très agréable à lire, fournissant mille détails sur la façon d'obtenir cette teinte à cette époque peu connue

lundi 27 juillet 2020

L'énigme de la chambre 622 de Joël DICKER

Une agréable surprise en découvrant ce livre à la vitrine de mon libraire, je l'attendais !
Notre charmant auteur, oublie les Etats Unis pour ce roman, il nous entraîne dans son pays : La Suisse,
dans laquelle cohabite les banques ainsi que l'horlogerie ! Et l'énigme commence.
Le palace de Verbier situé dans les Alpes Suisses est un lieu calme et privilégié, or voici qu'une nuit de décembre, ceci il y a plusieurs années en arrière, un crime est commis dans la suite 622. Bien sur, une enquête se déroule, mais demeure sans issue.
Des années plus tard, un jeune écrivain en peine de coeur, y séjourne pour des vacances, et se trouve bien involontairement mêlé à cette  ancienne affaire. Pris dans un engrenage infernal le voici bousculé de rebondissements en rebondissements : 
La semaine où doit être élu le nouveau président de la banque Ebezer, des incertitudes font surface :
l'héritier en titre, Macaire est-il vraiment capable d'assumer cette mission ?  Tandis que Lev Levovitch homme de confiance, fait des tours de passe passe avec les millards, et la femme de Macaire... Mais qui est donc ce mystérieux et agressif Tarnagol ?
Bref, la situation est fort compliquée, donc il convient de lire et relire certains passages afin de bien situer les différents personnages, d'autant plus, que selon son habitude, l'auteur, mêle le passé et le présent. Mais la solution ne se découvre que dans les dernières pages. Ouf !
A noter toutefois, le fort bel hommage rendu à l'éditeur de Fallois ami de l'auteur,  qui est décédé, ainsi qu'un clin d'oeil à son histoire familiale qui est très compliquée.


lundi 6 juillet 2020

Le bal des folles de Victoria MAS

Avec une écriture déliée, l'auteure dont il s'agit d'un 1er roman, nous entraîne dans l'univers de l'hôpital de la Salpêtrière au 19e siècle, alors régenté par Charcot, qui multiplie les expérimentations sur les malades mentales, ceci afin de faire progresser les connaissances en psychiatrie, qui sont alors en état de balbutiements.  
Aussi, chaque année à la mi-Carême, le tout Paris mondain, se rend dans ce prodigieux hôpital, afin d'assister à ce sinistre bal des folles.  Là, tous milieux confondus, les pensionnaires déguisées en laitières, mousquetaires, magiciennes, etc... tournoient sur valses et polka au milieu de la foule venue les épier. 
La vie quotidienne est bien exposée, ainsi que les différents traitements pour traiter l'hystérie. Effrayant.
Nous faisons donc la connaissance, de Geneviève, infirmière rébarbative, dédiée sans limite à Charcot, 
Louise, jeune fille violée par son oncle, Thérèse, ancienne prostituée, Eugénie, jeune bourgeoise, enfermée par son père car elle communique avec les morts ! Mais que font donc  ces femmes dans cette prison ? Le pouvoir des hommes étant souverain à cette époque,   la moindre déviance  est vue comme de l'hystérie. Les femmes devaient être soumises, où se retrouvaient dans cet odieux enfermement, sans obligation de certificat médical. Liberté, liberté chérie......
Dorimène a beaucoup apprécié ce roman, mais fut effrayée par l'exposition des malades dans cette mascarade sordide. Fait qu'elle ignorait complètement. Et vous en aviez vous connaissance ?

dimanche 28 juin 2020

Le pays des autres de Leila SLIMANI

Cette jeune auteure, nous prouve une fois de plus son  talent, avec son dernier livre.
Dans celui-ci, elle nous raconte la vie de ses grands parents entre les années 1946/1956. Il s'agit du 1er tome, 2 autres doivent suivre.
En 1944, Amine Belhaj, jeune marocain, combat pour l'armée française, et rencontre Mathilde, jeune alsacienne. Ils tombent amoureux. A la fin des combats,  et suite à leur mariage, ils s'installent au Maroc,  près de Meknès, dans une vieille ferme délabrée, où la terre est rébarbative aux travaux.
Dans cet environnement étouffant, Mathilde mal accueillie, ne peut accepter que la femme soit soumise, 
elle tient tête malgré de nombreuses oppositions et travaille avec ardeur tout comme son mari. Elle entreprend de multiples tâches, met au monde 2 enfants, dont elle s'occupe avec amour, tout en ménageant les 2 cultures dont ils sont issus. Tout cela dans une vie quotidienne rude et parfois décourageante. Remplie d'humanité la jeune femme apprend comment soigner différents maux, et aménage un dispensaire afin de traiter les ouvriers de son mari, ainsi que leurs épouses. Avec ardeur, elle multiplie ses efforts sans compter,  partage les déchirements qui s'installent, alors qu'un climat trouble parfois violent s'étend dans le pays. Les premiers affrontements vont bientôt se manifester, entraînant l'indépendance du protectorat.
Tous les protagonistes décrits sont effectivement dans "le pays des autres."
Ecrit avec justesse et sensibilité, ce livre  envoûtant est un bel hommage à ses origines. 



A lire ou relire :
- Chanson douce





Dorimène profite de ce commentaire, afin de vous faire part, du décès de Carlos Ruiz Zafon, auteur qu'elle aimait particulièrement, et qu'elle vous a recommandé préalablement plusieurs fois par le passé.
Une pensée pour lui.

mercredi 3 juin 2020

En sacrifice à Moloch de Asa LARSSON


J'ai découvert cette auteure  venue du froid,  connue dans le monde entier, tout à fait par hasard, le titre de son  roman a attiré mon regard, car ce Dieu auquel les vikings sacrifiaient les enfants, en les jetant dans le feu, m'a toujours fortement impressionné.  
Le roman commence en forêt de Laponie Suédoise, où un ours est abattu après une longue traque. Lors du dépeçage, les chasseurs découvrent les restes d'un homme dans le ventre de la bête ! L'affaire est classée comme accident de chasse. 
Quelques mois plus tard, la fille de cet homme est découverte assassinée à coup de fourche,  son petit fils  Marcus, qui a assisté à la scène, a disparu. Rebecka, procureur, est chargée de l'enquête, face à un collègue jaloux et grincheux. Véra, chienne de Rebecka, accompagnée de Krister, maître chien,  retrouvent l'enfant qui en état de choc, incapable d'expliquer le drame dont il fut témoin. 
L'enquête nous fait remonter le temps, et nous constatons que les intrigues, les morts s'enchaînent de façon répétées et tragiques  dans cette famille. Une malédiction semble planer sur elle. La description de la vie quotidienne au sein des mines  au siècle dernier, est très détaillée, la pauvreté est grande, un seul homme distribue le travail et les différentes classes sociales sont bien définies.
Rebecka avec détermination et obstination,  parviendra petit à petit, à démêler cet écheveau faisant fi aux embuches semées sur son passage, et évitant que le dernier de cette famille, périsse en sacrifice au Moloch.
Une seule difficulté pour moi, retenir les noms des différents personnages, cause : l'orthographe.
Une bonne pêche que ce livre, auteure à suivre.

dimanche 24 mai 2020

Juste après la vague de Sandrine COLLETTE

Selon son habitude, l'auteure nous coupe le souffle dès les 1ères pages, puis un rythme effréné bouscule notre lecture pour notre plus grand plaisir, où nos palpitations !
Le récit commence alors qu'un volcan s'étant effondré dans l'océan, une gigantesque vague engloutit la petite île sur laquelle vivait une belle famille heureuse : Pata, Madie et leurs 9 enfants. Leur maison posée sur une crête est désormais cernée par les eaux et se trouve coupée du monde. Les secours tardent à arriver alors que l'eau continue son ascension. L'angoisse augmente, il faut prendre une décision rapide, les vivres s'amenuisent. Il faut quitter l'île au plus vite pour les hautes terres. Mais comment ? Une seule barque est sur place, mais elle est petite, tous ne peuvent s'y installer. Choix déchirant, draconien, pour des parents aimants. Peut-on faire un choix parmi les enfants pour ce 1er voyage ?  Lesquels seront ils assez raisonnables pour attendre le retour des parents ? Et ceci dans combien de temps, combien de jours ? 
Histoire  très forte, particulièrement émouvante,  qui nous fait parfois chavirer le coeur, où l'humain et les liens familiaux sont décrits avec pudeur et une grande sensibilité.  







A lire ou relire :

- Il reste la poussière
- 6 fourmis blanches

vendredi 8 mai 2020

Le suspendu de Conakry par JC RUFFIN

Petit livre idéal pendant la période de confinement ! Certes, ce n 'est pas le meilleur de notre mèdecin, ambassadeur, académicien, mais le sens du mot est toujours présent, et nos neurones fonctionnent car il s'agit d'un roman policier.
Aurel Timescu d'origine roumaine, est consul de France, et comme il déteste la chaleur, il est envoyé en Guinée, où son allure hors du commun et hors propos, est facilement repérable : modèle année 30 le tout sous un pardessus incontournable ! Cet homme, a pour passions : le vin blanc très frais, la musique car il fut piano bar à Paris, ce dictame endormant ses inquiétudes .  Cependant, le voici  tiré de sa torpeur, un homme venant d'être retrouvé mort, suspendu par un pied au mât de son voilier, dans la marina de Conakry. Organisé, scrupuleux, méthodique, Aurel qui aime les situations particulièrement compliquées se lance dans l'enquête ayant recours à sa gymnastique mentale. Il mène les investigations qui s'imposent  à sa manière, et parvient à résoudre l'énigme.
Un bon moment avec beaucoup d'humour.

mardi 28 avril 2020

La prisonnière du diable de Mireille CALMEL

Une nouvelle fois, cette magicienne des romans historiques et fantastiques, réussit son pari : nous tenir en haleine jusqu'à la fin de l'histoire.
L'action se déroule au XVe siècle, et commence en Egypte, où la roue qui détient un pouvoir secret vient de tourner, indiquant ainsi, qui doit mourir selon la volonté de Dieu.
A cette même époque, à Utelle, village sur les hauteurs de Nice, nous faisons connaissance avec Myriam, jeune veuve inconsolable, mère de 2 enfants et enceinte du 3e. Très appréciée de tous, elle travaille à l'auberge, car ses ressources sont très modestes, où le patron et ses filles rieuses, l'entourent de leur affection. 
Hersande est la supérieure du sanctuaire Notre Dame qu'elle dirige. Elle est accompagnée entre autres, de Camilla et Adelys, 2 nonnes qui la secondent au mieux. Mais voici qu'elle reçoit un signe de la roue qui indique le nom de celui qui doit mourir. Stupeur !
Il y a également le baron Raphaël. Mais est-il réellement cet homme cruel que l'on imagine ?
Et bien sur le Prieur, qui lui est bien différent de la représentation de l'homme de Dieu.
Tous ces personnages forment un écheveau qui se mêle, se défait, se reforme, dans le fantastique, le diabolique, la bonté,  la cruauté. Qu'en est-il vraiment ?
Un véritable thriller qui nous plonge en enfer !




Bien sur je vous renouvelle surtout : "Le lit d'Alienor" que nous avons tous adoré. A relire.
Puis : "La fille des templiers"     "Le règne des lions"
          "Le bal des louves"          "Le chant des sorcières"  ETC etc......

jeudi 9 avril 2020

L'ile du diable de Nicolas BEUGLET

Maxime à méditer sans modération,  pendant le confinement :

- A la lecture  t'adonneras,
- Ainsi l'ennui s'envolera.


Il s'agit là de ma découverte de cet auteur, et grand bien m'en a pris, car cette histoire comporte un fait historique terrifiant, qui m'était totalement inconnu comme nombre d'entre vous je le suppose.
L'inspectrice  norvégienne Sarah Geringen sort de prison suite à un complot. Elle apprend alors aussitôt, le décès de son père qui a été assassiné. A son retour dans la maison de son enfance, elle découvre avec stupéfaction le cadavre de celui-ci : il est nu, couché sur le dos, un rictus de douleur déforme son visage, et est entièrement recouvert de poudre blanche. Que signifie cette mise en scène ? Sa mère ainsi que sa soeur sont aussi désemparées qu'elle. Loin de comprendre cette énigme, elle se lance dans des recherches et voyages, alors que le légiste lui remit une clef trouvée dans l'estomac du défunt.
Elle se rend dans un inquiétant manoir enfoui dans les forêts profondes puis en Sibérie. Là, elle effectuera un retour dans les années 1933 sur l'île du diable(qui porte bien son nom) où des millions de personnes, d'enfants, connurent une mort atroce, pendant cette période soviétique avant  le goulag et son dysfonctionement.
Elle mettra à jour un terrible secret de famille qui lui permettra de mieux interpreter le comportement  de son père, sa honte, et se libèrera elle-même en étudiant  la transmission des gênes. 
Sueurs froides lors de cette lecture mais excellent thriller.

mardi 24 mars 2020

La police des fleurs, des arbres et des forêts de Romain PUERTOLAS

Que voici une histoire inattendue, un récit amusant ! Détente garantie
L'histoire se déroule en juillet 1961, dans un petit village de la France profonde.
Un jeune officier de police de la ville, Michel, zélé,  quelque peu naïf , vient d'y débarquer afin d'élucider le mystère d'un  horrible meurtre : le cadavre de Joël, 16 ans,  connu de tous, a été retrouvé découpé en morceaux, mis dans des sacs des Galeries Lafayette, puis jetés dans des marmites à confiture, de l'usine du Maire Basile Boniteau ! 
Le jeune policier qui loge à l'hôtel du village, est aidé dans son enquête par Jean-Charles Provincio, garde champêtre de son état, personnage un peu poète; Le téléphone ayant été coupé, Michel fait ses rapports à la procureure, grâce à son magnétophone, et leurs échanges sont savoureux ! 
Les interrogatoires des habitants se succèdent, et l'on apprend que Joël né de parents inconnus,  fut élevé parfois rudement, par Félicien qui le faisait travailler. De plus la recherche d'une certaine fleur, presque inconnue, ne facilite pas la tache. Cependant,  Martine, ancienne blonde délurée, prétend connaître bien des secrets !
Ce roman pétillant, avec de nombreuses situations comiques, divulgue tantôt des surprises avec ricochets imprévisibles, tantôt des catastrophes.
Ecrit de façon subtile, avec une conclusion théâtrale.

mercredi 4 mars 2020

La servante écarlate suivie par les testaments de Margaret ATWOOD

Lu il y a plusieurs années, ce récit dystopique m'avait alors littéralement enthousiasmée ! Ce fut pour moi un véritable électrochoc. Aussi dès la parution de sa suite, je l'ai relu avant de commencer le second. Toujours aussi enthousiaste.
Dès le premier livre, l'auteure canadienne nous entraîne dans un pays des Etats Unis, fondé récemment, où la vie quotidienne  très hiérarchique , est dominée par la religion. Ceci non sans nous rappeler qu'il en est toujours ainsi dans certains pays qui nous entourent.  
Dans la république de Gilead, fondée par des fanatiques religieux, la fécondité est en régression, aussi afin d'y palier, les dirigeants réduisent certaines femmes fertiles, en esclaves sexuelles. En autre, Defred, de rouge vêtue, est une servante écarlate. Soumise au Comandant et à la femme de celui-ci, elle doit procréer : son seul but. Sa vie se déroule de façon monacale, mais elle demeure rebelle, et rêve malgré l'interdiction, à sa vie antérieure :  celle de mère, de femme,  lorsqu'elle était libre de penser, de lire, de travailler, d'être libre ! Toutefois, comme elle est rusée et déterminée, elle tente de s'enfuir grâce à un réseau extérieur. Le livre se termine sur cette probabilité.
Combien je fus heureuse de me précipiter sur le second livre, effectivement, il s'agit également d'un chef-d'oeuvre !
Celui-ci est un récit où se mêlent 3 voix, il  se déroule une quinzaine d'année après le 1er livre. 
Nous y retrouvons tante Lydia, qui participa à la création de ce régime. Femme froide, impitoyable, véritable bourreau dont le pouvoir est issu de redoutables secrets.
Puis Agnés, fille d'un Commandant de haut rang, élevée de façon austère, adolescente soumise, préparée pour le mariage avec l'un des commandants, comme enseigné dans cette république.
Enfin, Daisy, née de l'autre côté de la frontière, au Canada, qui vit dans une famille quelque peu bohème, et qui milite contre les horreurs divulguées par la télévision,  sur ce régime voisin réduisant les femmes en esclavage. et pratiquant de nombreuses atrocités. Les destins de ces 3 femmes proches sans le savoir, se croisent alors que le régime corrompu se délite, et un suspens nous entraîne bientôt vers la conclusion, ceci à  vive allure. 
Magistral. A lire absolument.

vendredi 21 février 2020

La cage dorée de Camilla LACKBERG

Pour ma part, je n'ai pas trouvé grand interêt à cette lecture; Je fus même assez déçue par cette auteure, qui est reconnue comme reine du polar en Suède.
Cette histoire relate la vengeance d'une femme, Faye, intelligente, instruite,  très amoureuse de son mari,  elle n'accepte pas la trahison de celui-ci, qui se déroula de façon  odieuse il est vrai. Toutefois, Faye n'est nullement une oie blanche dans sa vie courante, elle n'hésite pas à faire du vide autour d'elle, envers les gens qui se mettent en travers de sa route, ceci sans états d'âme car elle est absente de tous scrupules !
La vengeance se devine aisément, sans surprise. Peu de rebondissements, mais beaucoup de scènes de sexes, à mon avis trop nombreuses, qui n'apportent rien de solide au récit.
Au final, peu de suspens, alors que c'est ce que nous attendons dans ce type de livre.

samedi 8 février 2020

Les quatre coins du coeur de Françoise SAGAN

Ce fut avec grand plaisir que je découvris le roman inachevé de cette auteure. Il faisait partie de l'héritage transmis à son fils, et nous sommes heureux qu'il nous permit de le partager avec lui.
Comme beaucoup d'entre nous, cette écrivaine me fut révélée avec "Bonjour tristesse" alors que je n'étais qu'une gaminette. Cette lecture m'étant interdite, je me suis empressée de désobéir car j'avais l'adolescence rebelle. L'interdit étant une douceur merveilleuse !
J'ai de suite aimé cette écriture, vive, désinvolte, qui savait percer les dessous de pensées avec subtilité.
Nous retrouvons ici, une vie de famille  dans une certaine bourgeoisie étriquée de province, chère à l'auteure.
Le père, Henri Cresson, riche, autoritaire, maître de ses sentiments, mène sa famille comme son entreprise, souhaite réhabiliter auprès de ses relations, son fils  Ludovic, miraculé d'un très grave accident de voiture, devenu depuis, quelque peu fantomatique.  L'épouse du fils, Marie Laure, n'aime que l'argent, le paraître, semblable à un bel écrin vide.
La rencontre entre Ludovic et Fanny, veuve,  mère de Marie Laure, sera explosive, instantanée et apportera une résurrection  temporaire, dans la vie de ces 2 êtres handicapés par la vie.
Ces personnages principaux vont évoluer dans leur quotidien, se croiser, s'aimer, se détester, se mépriser même parfois. Drôle, bouleversant aussi,  façon Sagan.
Le texte s'arrête brutalement, notre imagination devra prendre la relève. Bon exercice.

mercredi 29 janvier 2020

Seul dans Berlin de Hans FALLADA

Le livre de cet écrivain allemand, fut publié en 1947 à Berlin Est, il est le témoignage terrifiant et réaliste sur les conditions réelles  de survie des citoyens allemands pendant le 3e Reich, au moment où le mouvement nazie est au paroxysme.
Nous suivons le quotidien de terreur et de détresse d'un immeuble modeste de la rue Jablonski à Berlin, où se croisent journellement les tyrans et les opprimés.
Entre autres :
Madame Rosenthal, juive, veuve et dépréssive est dénoncée puis pillée par ses voisins,
Baldur Persike jeune SS tourmente et terrorise les autres locataires ainsi que sa famille,
Mr et Me Quangel inondent la ville de tracts contre le régime en place, avec le désespoir d'avoir perdu un fils à la guerre,
Seul le vieux juge Fromm est un  personnage à visage humain.
Le texte est un excellent documentaire sur cette horrible période mais certaines descriptions sont vraiment effrayantes. Donc lecture à réserver les jours où votre soleil est au zénith ! En effet, la plupart des occupants de cet immeuble meurent dans des situations sordides, les uns après les autres !
Toutefois, une petite lueur d'espoir pointe son nez dans le dernier chapitre, mais elle est bien ténue.

mercredi 8 janvier 2020

366 féminin de Caroline GANDOLFO

Une nouvelle année = de nouvelles résolutions !
Aussi, afin que vous obteniez 20/20 je vous souhaite tout bien, tout au  long de celle ci !

Cette jeune auteure dont il s'agit du 1er livre, nous entraîne dans un cataclysme amoureux. 
Johann, brillant avocat,  marié à Alicia, disparaît brutalement alors que le couple fonctionnait bien et ne rencontrait pas de nuages particuliers. La jeune femme dans un  grand désarroi, ne peut arriver à comprendre une telle fuite que rien ne laissait présager.
Aussi, avec l'aide de sa fille Esther, née d'un précédent mariage, et d'amies dévouées, elle entreprend un  périple à travers l'Allemagne et l'Italie, afin de tenter de percer ce mystère. Après maintes découvertes, et de nombreuses difficultés, lui faisant douter de l'amour de celui-ci,  elle parvient petit à petit à découvrir le véritable visage de son époux et les lourds secrets des générations précédentes.
Le sujet du livre est interessant, l'écriture fluide, malgré quelques répétitions.
Toutefois, je fus terriblement agacée. Se peut-il que l'on abandonne ainsi son conjoint que l'on prétend aimer, sans explications ? Malgré des découvertes, si cruelles soient-elles ?
Pas d'accord. Dans un couple les regards se dirigent dans la même direction et la confiance en est le ciment pour sa durée.  Et toc !