dimanche 8 avril 2018

Quand sort la recluse

Ce livre est pour Dorimène le premier récit de cette auteure. Quel livre, une révélation !
Un polar étourdissant, une enquête menée par l'équipe du génial commissaire Adamberg obligé de s'extraire des brumes islandaises, afin de rentrer en France pour démêler un nouveau meurtre. Or celui-ci entraîne une nouvelle affaire : 3 octogénaires nîmois décèdent de morsures d'araignées recluses, dont les blessures se sont infectées puis sclérosées . Fait surprenant puisque ce type d'araignée dite violoniste (bien joli nom pour vilaine bête) n'a pas un venin mortel à faible dose.
Avec ses immenses connaissances, l'auteure nous véhicule dans les méandres multiples du temps, établissant un parallèle avec les femmes recluses du moyen âge, ces femmes qui étaient emmurées volontairement ou non afin d'expier. Réveillant de vieux fantômes nous découvrons des tortionnaires dans un pensionnat et des incestes en famille. Règlement de comptes ?
Ce roman se lit d'un trait malgré votre phobie des araignées tant l'histoire est palpitante. 
Et aussi, comme le gros chat couché sur la photocopieuse est craquant, ainsi que le roucoulement des  oiseaux agréable à l'oreille....De la poésie rose dans des pages noires.

1 commentaire:

  1. Un roman très noir et fantastique au pays des araignées nommées recluses et des femmes, séquestrées volontaires ( Moyen Age ) ou non ( jeunes filles victimes d'un père sadique et pervers).
    Une nouvelle enquête du flegmatique commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, flic songeur et nonchalant, épaulé par son équipe atypique et baroque. C'est jubilatoire ! frissons garantis.
    Une histoire qui joue avec nos phobies.
    Chantal

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